Lac Assal et Goubet
Hier, journée du dimanche djiboutienne, nous sommes partis avec nos amis visiter le lac Assal, les volcans et nous avons fait notre pause repas sur la plage du Goubbhet.
Le lac Assal a une altitude de 153 mètres sous le niveau de la mer ce qui fait de lui le point le plus bas du continent africain. Il est séparé du Ghoubet, qui constitue le prolongement du golfe d'Aden via le golfe de Tadjourah, par le volcan Ardoukoba qui a connu sa dernière éruption en 1978.
Dans la dépression du lac Assal, le sol est tapissé ou encrouté de milliards de cristaux, de gerbes et de rosaces de gypse translucide, parfois cristallisé en « fer de lance ». Ces cristaux, généralement de couleur jaune miel, peuvent atteindre jusqu'à 15 centimètres de longueur.
Au nord-ouest du lac, au niveau de la plaine de sel, se dépose des couches de sel. Ces couches de 10 à 30 centimètres d'épaisseur alternent avec des niveaux d'eau très salée sur une épaisseur totale variant de 20 à 24 mètres.La teneur de l'eau en sel est d'environ 375g/L. Certains, battus par les vagues du lac, s'arrondissent et, roulés par les flots, peuvent devenir des billes de sel de plusieurs centimètres de diamètre.
Quand on arrive, on découvre une grande étendue blanche ou sel et mer se mèlent à la couleur du ciel.
Et quand on se pose sur cette banquise de sel, la sensation est semblable à celle de la neige. Chaussures obligatoire sur le sol comme dans l'eau, ça craque sous nos pieds et flotte très facilement tellement l'eau y est concentrée. Par contre, on ne peut pas y rester longtemps, ça pique au bout d'un moment et il faut bien se rincer.
Je vous laisse admirer ce magnifique paysage:
Une caravane de sel, c'est à dire des dromadaires qui transportent du sel. Le voyage de ceux là dure environ 3j direction le Lac Abbé.
Le sol sur lequel on a marché, celui qui craque sous les pieds!
Nous voici maintenant à la source chaude du lac Assal. Sur la seconde photo, l'eau qui ruissele sort à 75°C
Puuis, nous avons pris la direction de "la faille". En novembre 1978, un brusque écartement des plaques tectoniques a donné naissance, en une semaine, à un nouveau volcan baptisé l'Ardoukhoba, ainsi qu'à une faille de 12Km entre le lac assal et le goubbet.
Et cet écartement grandit de 2cm par an en moyenne.
Nous voici dans le cratère d'un volcan du Goubbhet. Il y a une petite faille dessus dans laquelle on sent bien la chaleur qui s'en dégage. La lave n'est pas loin, ça laisse un sentiment étrange d'insécurité!!
Nous avons pour finir, pris la direction de la plage du Goubbhet, pour un repas entre amis.
Juste pour la petite histoire:
Le Ghoubbet al-Kharab ("le Gouffre des Démons") est une anse djiboutienne séparée du golfe de Tadjourah par une passe au courant violent. Le Ghoubbet al-Kharab est entouré de montagnes et de falaises de 600 mètres de haut. Il est très profond (200 mètres) et accueille de nombreux poissons et requins que poussent les forts courants du golfe. L'anse est visitée par des plongeurs et des scientifiques comme le Commandant Cousteau.
L'affaire éclata le 26 juin 1995: Stéphane Swirog, livre l'information, rapportant briévement une histoire relatée par l'un des de ses collégues militaires stationnés à Djibouti: il s'agissait d'une découverte effectuée par le commandant Cousteau dans une fosse marine au large de Djibouti, ou se situent des ilots dans le golfe de Tadjoura et plus particulièrement dans la passe de El-Kharab. Selon le commandant, elle n'aurait pas été révélée car elle aurait entrainé des conséquences trop importantes sur les connaissances actuelles.
L'expérience aurait consisté à immerger une carcasse de chameau dans une cage destinée à l'observation des requins et la cage en serait ressortie broyée comme par quelque créature formidable. Aucune preuve confirme le sujet mais cette rumeur est trés répandue en république de Djibouti. En 1996, un autre témoignage d'un militaire qui été en mission dans la région. Selon ce dernier, l'équipe Cousteau serait arrivée à Djibouti et aurait effectivement plongé une carcasse dans une cage, et celle-ci aurait été entiérement broyée lors de sa remontée.
Le commandant aurait plongé et vu quelque chose: il aurait déclaré que ce qu'il avait vu était trop important pour le dévoiler à l'humanité. La découverte du commanant serait-elle "la chose" dont parle Pierre Clostermann ? L'étude des grands fonds et des fosses abyssales est encore incomplète et si cette information se révélait exacte, elle confirmerait sans aucun doute l'existence d'une espèce animale particulièrement fantastique, inconnue ou à redécouvrir.
Quelle créature aurait pu pulvériser une cage aux requins, attirée par un appàt ? Le premier sur la liste est connu : il s'agit du grand requin blanc (Carcharodon Carcharias). Un tel grand blanc, si puissant soit-il, serait-il capable de broyer une cage à requins ? On peut en douter, surtout connaissant le savoir-faire et la compétence de l'équipe Cousteau.
" Le monstre de Djibouti vivrait dans le Koubé, qui est une sorte de petite mer intérieure aux eaux noires et bordées de falaises verticales. Le monstre y serait entré autre-fois et ne pourrait plus en ressortir (soit parce qu'il a grandi, soit parce que les courants l'empèchent de partir). Cette créature ressemblerait à une gigantesque raie. Tous les ans aurait lieu une cérénomie organisée par des habitants du lieu qui considéreraient la bète comme un dieu de la mer. Ils descendent dans les eaux noires du Koubé un chameau vivant, dans une cage, en guise d'offrande. trente secondes aprés ils remontent la cage mais celle-ci ainsi que le camélidé ont disparu. Il y a eu entre-temps quelques remous pour témoigner du drame. Cousteau aurait parait-il réussi à filmer le monstre. Il conserverait le document dans un coffre-fort, avec ordre de ne jamais le sortir. En effet, le film serait de mauvaise qualité et Cousteau craindrait pour sa réputation. Il aurait également écrit une brochure intitulée: la bète ou la chose "
Entre le Ghoubbet al-Kharab et le port de la ville de Djibouti, il peut y avoir jusqu'à un mètre de différence au niveau de la surface de la mer. Cette différence s'explique par l'étroitesse de la passe, mais également par les marées et les vents.
Au milieu du Ghoubbet al-Kharab, deux dômes majestueux se dressent : les îles du diable. Ce sont des îles volcaniques qui constituent un joli panorama.
|
Accessible par la piste qui le domine ou en bateau, le Goubet a toujours pâti d'une réputation maléfique. Il est difficile, encore de nos jours, de convaincre un pêcheur djiboutien d'y pénétrer avec son embarcation. |
|
|
La légende veut en effet qu'en des temps reculés il y ait eu en cet emplacement, que l'on appelle maintenant "le gouffre des démons", une grande montagne couronnée de feu" qui aurait disparu sous l'invasion des eaux dans une confusion indescriptible. Depuis, les abîmes du Goubet seraient fréquentées par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'aventurer sur ces eaux. |
|
Et comme Djibouti réserve toujours bien des surprises et des aléas, nous avonns d'abord fait demi-tour pour récupérer nos plaques de désemsablage qui se sont envolées du toit de la voiture puis la voiture de Benoit et Delphine s'est arrétée. Verdict, freins serrés. Heureusement que Thierry était là (Mac Gyver selon France!!), il a desséré des vis, tourné des trucs à droite et à gauche, s'est couché sous la voiture ... Bref, on a quand même pu rentrer tous ensemble et chacun dans sa voiture de départ!
Nous avons simplement ramené une bonne fatigue et quelques coups de soleil!!
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F73%2F00%2F984648%2F96192868_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F78%2F45%2F984648%2F96097050_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F09%2F64%2F984648%2F96096297_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F39%2F53%2F984648%2F95311777_o.jpg)